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Page:Billaud - Frissons, 1874.djvu/56

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LES HEUREUX


Le rivage est bordé de nombreux arbrisseaux,
Et le soleil promène à travers leur feuillage
Ses rayons adoucis sur le riant visage
De jeunes promeneurs oubliés sur les eaux.


Ils sont époux d’hier et s’adorent tout bas.
Quelle candeur naïve a leur joue empourprée !
Leurs yeux montrent leur cœur planant à l’Empyrée
Que visitent un jour les heureux d’ici-bas.