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Page:Bird - Voyage d’une femme aux Montagnes Rocheuses, 1888.pdf/288

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VOYAGE D’UNE FEMME AUX MONTAGNES ROCHEUSES.

figurer que ma vie dans les montagnes Rocheuses était terminée ; pas même lorsque j’aperçus « Mountain Jim », dont les cheveux dorés brillaient au soleil, ramenant lentement à Estes-Park, à travers les plaines neigeuses, sa belle jument portant la selle sur laquelle j’avais fait huit cents milles.

Un voyage de plusieurs heures dans les Plaines nous a conduits à Greeleey, et, un peu plus tard, les montagnes Rocheuses et tout ce qu’elles renferment disparurent dans un bleu lointain au-dessous de la mer des Prairies.