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VIE ET ŒUVRE

solide : la synthèse de toutes les idées qui l’émouvaient.

Souvent il s’approchait très près de la solution du grand problème, mais, ne pouvant pas la saisir, il passait devant et, de nouveau, souffrait profondément.

C’est cette hésitation devant la seule décision possible, nécessaire et suffisante (comme disent les mathématiciens) qui explique toutes les contradictions apparentes de ses raisonnements.

Dans le volume suivant, nous nous proposons d’exposer la marche des événements de la vie de L.-N. Tolstoï, qui le conduisirent à ce moment, quand la soif de la vérité et les souffrances dues à l’impossibilité de la trouver atteignant le plus haut degré l’amenèrent à prendre pour seule base de la vie, pour seul guide moral, la religion.




FIN DU DEUXIÈME VOLUME