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Page:Blanc de Saint-Bonnet - La douleur, Maison de la bonne presse, 1911.djvu/132

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Mais cet homme, né pour le Ciel, reste souvent courbé sous la forte loi de la terre. Ne faut-il pas qu’il ait un aide dans le travail et un secours dans la douleur ? Quel ange se tient donc prêt à lui tendre la main et à descendre avec lui dans toutes les positions de la vie ?


La femme a été mise belle et bonne sur la terre pour tempérer la douleur. Aussi, les femmes sont toujours ce que mérite l’homme. Elles correspondent essentiellement à l’état de la nature humaine. Voyez comme elles contractent divers aspects de beauté et de caractère suivant les classes pour lesquelles elles sont faites, de même que suivant les différents peuples de la terre auxquels elles appartiennent. On dirait qu’elles rappellent les fleurs, qui correspondent aux climats qui les voient naître. Les femmes ressemblent aux âmes des hommes ; leur beauté, comme leur sensibilité compatissante, est toujours proportionnée à notre cœur. Indépendamment des races, le caractère et l’état de la beauté chez elles présentent la mesure du sentiment reli-