çonnerie, on est parvenu à faire des voûtes surbaissées admirables.
Les renseignements suivants vous donneront au surplus une idée de la révolution que peut faire dans une industrie le bas prix du fer ; ils sont relatifs à l’abaissement du prix de la quincaillerie en Angleterre depuis 1818.
Une paire de chandeliers qui valait 3 fr. 50 c. vaut aujourd’hui 1 fr. 25 c.
Les loquets qui valurent 45 fr. la douzaine valent aujourd’hui 12 fr.
La grosse de boutons de 5 fr. 50 c. vaut 2 fr. 25 cent.
Le même changement s’est opéré dans les autres articles : les faulx, les limes, les pelles, les bêches, les pioches, les marteaux, les clous, etc., etc. presque tous sont diminués de moitié quand ce n’est pas des deux tiers.
Avant de jeter un coup d’œil sur le tarif des douanes, je vais vous citer quelques prix comparatifs du fer en France et en Angleterre ; je les trouve dans une brochure intéressante publiée par M. Mirio, ancien marchand de fers.
En prenant pour exemple le prix courant de l’usine de Châtillon sur Seine, on trouve (en 1836)
Première classe, fer carré de 9 lig. 42 fr. les 100 k.
En prenant pour exemple des prix anglais ceux
