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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/316

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douane obligeait à les empoisonner avec de la thérébentine pour qu’on ne pût pas les manger, et qu’elles fussent exclusivement employées par les manufactures dont elles détruisaient les machines au lieu de les conserver.

La providence a tout disposé pour le plus grand avantage des hommes, et parmi eux il s’en trouve qui payés à 40 sous par jour n’ont d’autre occupation que de détruire ses bienfaits, et de déranger ce que dans sa haute prévoyance elle a si admirablement préparé : quelle lutte insensée !

Voici maintenant quelques détails également tirés de l’enquête sur la question des prix.

« D. D’ou tirez-vous vos fontes de qualités supérieures ?

R. D’Écosse et du Straffordshire.

D. D’où tirez-vous la fonte moyenne ?

R. Des usines de Fourchambault et de Pontcallic en Bretagne pour les deux tiers, et de la Belgique pour l’autre tiers.

D. Qu’entendez-vous par fonte supérieure ?

R. Celle qu’on désigne en Angleterre sous le nom de fonte no 1.

D. Qu’entendez-vous par fonte moyenne ?

R. La fonte regardée en France comme de qualité supérieure.

D. Est-ce qu’on ne fabrique pas dans quelques usines françaises de la fonte égale au no 1 anglais.

R. Je n’en ai jamais rencontré.

D. Quel prix payez-vous sur place les fontes de Fourchambault et de Bretagne ?