Aller au contenu

Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/538

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

considérables, comme nous l’avons déjà fait pour l’Espagne.

Trieste et Livourne, où, comme je viens de vous le dire, se sont réfugiés beaucoup de négociants et de capitalistes grecs, font presque tout le commerce de ce pays ; le nôtre ne s’élève guère qu’à 1,200,000 fr., et se compose d’un peu de soie et de laine, de coton, d’huile et de fruits.

ALGER.

De notre conquête d’Afrique qui nous a déjà coûté tant d’hommes, arrachés à notre agriculture et à notre industrie, tant de millions pris dans la bourse des contribuables pauvres ; je ne dirai qu’une seule chose. C’est que si, au lieu de faire de la civilisation à coups de canons, et de placer ce pays sous le coup de réglements de douanes semblables en principe à ceux dont nous demandons ici la réforme ; on y eût proclamé la liberté du commerce et des échanges, nous en eussions tiré plus de millions que nous n’y en avons englouti.