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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/351

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Vous jouirez de cette augmentation de revenu à dater du 1er janvier 1809, ce qui vous mettra à même de maintenir votre rang, et de laisser au prince Borghèse ses autres revenus. Mais j’ai en même temps ordonné que les 480 000 francs dont vous jouissez sur ma cassette fussent réduits à 150 000 fr. Je désire qu’au moyen de cette disposition, la maison de Neuilly entre dans la dotation du duché de Guastalla. — J’ai chargé M. Estève[1] de vous payer le revenu du grand-duché de Berg à compter du 1er janvier 1808, ce qui vous fera disponible une somme de 150 000 fr. Ainsi cela vous assurera pour l’année 1809 un revenu de treize cent mille francs pour vous seule.

Le prince Borghèse jouira alors d’un revenu

de 
150 000  fr.  de Lucedio,
de 
75 000   sur les salines,
de 
300 000   sur le gr.-livre,
et de 
300 000   de sa place.
 
   
Total 
825 000  fr.   
Indépendamment de 275 000   qu’il peut retirer de Rome,
il aura 
1 100 000  fr.  de revenu.


Je désire que vous voyiez dans ces dispositions une preuve de l’affection que je vous porte. Vous pouvez

  1. Le comte Estève, trésorier général de la Couronne.