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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/417

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LXXII

Posen, le 12 décembre 1806.

Ma santé est bonne, le temps très doux ; la mauvaise saison n’est pas commencée, mais les chemins sont mauvais dans un pays où il n’y a pas de chaussées. Hortense viendra donc avec Napoléon ; j’en suis enchanté. Il me tarde bien de voir les choses pouvoir me mettre à même de te faire venir. J’ai fait ma paix avec la Saxe. L’électeur est roi, et de la Confédération. Adieu, ma bien-aimée Joséphine. Tout à toi. Un baiser à Hortense, Napoléon et à Stéphanie. Paër, le fameux musicien, sa femme, virtuose que tu as vue à Milan, il y a douze ans, et Brizzi sont ici ; ils me donnent un peu de musique tous les soirs.


LXXIII

Posen, le 16 décembre 1806.

Mon amie, je pars pour Varsovie. Dans une quinzaine de jours je serai de retour. J’espère alors que je pourrai t’appeler. Toutefois, si cela était long, je verrais avec plaisir que tu retournasses à Paris, où tu es désirée. Tu sais bien que je dépends des événements.