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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/447

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matie de les poursuivre l’épée dans les reins. Je me porte bien. Le temps est mauvais. Adieu, mon amie ;


CXXIII

Mansilla, le 8 janvier 1809.

Je reçois tes lettres du 23 et du 26. Je vois avec peine que tu souffres des dents. Je suis ici depuis deux jours. Le temps est comme la saison le comporte. Les Anglais s’embarquent. Je suis bien portant. Adieu, mon amie. J’écris à Hortense. Eugène a une fille[1]. Tout à toi.


CXXIV

Le 9 janvier 1809.

Moustache[2] m’apporte une lettre de toi, du 31 décembre. Je vois, mon amie, que tu as l’inquiétude noire. L’Autriche ne me fera pas la guerre. Si elle me la fait, j’ai 150 000 hommes en Allemagne, et autant sur le Rhin, et 400 000 Allemands pour lui

  1. Hortense-Eugénie Napoléon, née le 23 décembre 1808.
  2. S’il faut en croire Mérimée, les ouvriers parisiens avaient donné ce surnom à Napoléon III dans les premières années du second empire. Le vrai Moustache était courrier du cabinet.