Aller au contenu

Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/452

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CXXXII

Au camp, devant Znaïm, le 13 juillet 1809.

Je t’envoie la suspension d’armes qui a été conclue hier avec le général autrichien. Eugène est du côté de la Hongrie et se porte bien. Envoie une copie de la suspension d’armes à Cambacérès[1], en cas qu’il ne l’ait pas déjà reçue. Je t’embrasse, et me porte fort bien.


CXXXIII

Le 24 juillet 1809.

Je reçois ta lettre du 18 juillet. Je vois avec plaisir que les eaux te font du bien. Je ne vois aucun inconvénient qu’à la fin de tes eaux tu ailles à la Malmaison. La chaleur est assez grande ici. Ma santé est fort bonne. Adieu, mon amie. Eugène est à Vienne, et très bien portant. Tout à toi.

  1. Cambacérès, duc de Parme. Né à Fréjus en 1753, il entra dans les assemblées républicaines, grâce à sa haute capacité de jurisconsulte. Appuya Bonaparte au 18 brumaire, et fut nommé en 1799 second consul de la République. Prince, Archichancelier de l’Empire en 1804, Grand-Aigle de la Légion d’Honneur, président du Sénat, il est mort en 1824. Gourmet célèbre. Son frère fut archevêque de Rouen et cardinal.