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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/460

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CXLVIII

Trianon, mardi 26 décembre 1809.

Je me suis couché hier après que tu as été partie[1], mon amie. Je vais à Paris. Je désire te savoir gaie. Je viendrai te voir dans la semaine. J’ai reçu tes lettres, que je vais lire en voiture.


CXLIX

Mercredi, à midi. (Paris, le 27 décembre 1809.)

Eugène m’a dit que tu avais été toute triste hier ; cela n’est pas bien, mon amie, c’est contraire à ce que tu m’avais promis. J’ai été fort ennuyé de revoir les Tuileries ; ce grand palais m’a paru vide, et je m’y suis trouvé isolé. Adieu, mon amie ; porte-toi bien.

    duc de Bassano ; — Marine et Colonies, vice-amiral comte Decrès ; — Relations extérieures, Champagny, duc de Cadore ; — Trésor public, comte Mollien ; — Guerre, général Clarke, duc de Feltre ; — Cultes, comte Bigot de Préameneu ; — Intérieur, comte de Montalivet ; — Administration de la Guerre, général comte de Cessac ; — Police générale, Fouché, duc d’Otrante.

  1. Joséphine et Napoléon prirent leur dernier repas commun, au Grand-Trianon, le lundi 25 décembre 1809.