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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/462

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qui pourra donner une maison vacante à Paris. Je suis triste de ne pas te voir. Si la parade finit avant trois heures, je viendrai ; sans cela, à demain. Adieu, mon amie.


CLII

Paris, le 4 janvier 1810, jeudi soir.

Hortense, que j’ai vue cette après-midi, m’a donné, mon amie, de tes nouvelles. J’espère que tu auras été voir aujourd’hui tes plantes, la journée ayant été belle. Je ne suis sorti qu’un instant à trois heures, pour tirer quelques lièvres[1]. Adieu, mon amie, dors bien.


CLIII

Vendredi, à huit heures. (Paris, le 5 janvier 1810.)

Je voulais venir te voir aujourd’hui ; mais je ne le puis ; ce sera, j’espère, pour demain. Il y a bien longtemps que tu ne m’as donné de tes nouvelles. J’ai appris avec plaisir que tu t’étais promenée dans

  1. Voyez, sur les goûts cynégétiques de Napoléon, les Mémoires de la générale Durand et les amusants Cahiers du capitaine Coignet.