Page:Bonnetain, Descaves, Guiches, Margueritte, Rosny - La Terre, paru dans Le Figaro, 18 août 1887.djvu/11

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faut-il pas ajouter l’inquiétude si fréquemment observée chez les misogynes, de même que chez les tout jeunes gens, qu’on ne nie leur compétence en matière d’amour ?…




Quoi qu’il en soit, jusqu’en ces derniers temps encore, on se montrait indulgent ; les rumeurs craintives s’apaisaient devant une promesse : La Terre. Volontiers espérait-on la lutte du grand littérateur avec quelque haut problème, et qu’il se résoudrait à abandonner un sol épuisé. On aimait se représenter Zola vivant parmi les paysans, amassant des documents personnels, intimes, analysant patiemment des tempéraments de ruraux, recommençant, enfin, le superbe travail de l’Assommoir. L’espoir