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Page:Borel - Rapsodies, 1868.djvu/62

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                    Désormais plus d’amours.
Pauvre fille ! C’est moi qui t’avais entraînée
                    Au sentier de douleur ;
Mais d’un poison plus fort avant qu’il t’ait fanée
                    Tu tuas le malheur !

Eh ! Moi, plus qu’un enfant, capon, flasque, gavache,
                    De ce fer acéré
Je ne déchire pas avec ce bras trop lâche
                    Mon poitrail ulcéré !
Je rumine mes maux : son ombre est poursuivie
                    D’un geindre coutumier.
Qui donc me rend si veule et m’enchaîne à la vie ?…
                    Pauvre Job au fumier !