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Page:Boulain - La Fontenelle, Vie du partisan ligueur, 1895.djvu/173

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pont-croix saccagée en 1597

ne soit pas une certitude… jai déjà dit, que en 1486, Alain Le Maout, évêque de Quimper, fit mander Perr ann Goaraguer, qui travaillait à Locronan, pour conférer avec lui à Quimper, pour quelques jours seulement, et le fit retourner à ses travaux.

Pour les maistres sculpteurs, mêmes restrictions que pour les maistres maçons… et ces charpentiers vrais artistes sculpteurs avaient nom… Rospabé, Perr an Gluidic, Hervé Calvé… et ces noms je les trouve dans les contrats passés avec les maistres de l’œuvre, sous de Rosmadec et successeurs. J’arrive maintenant aux certitudes, mais après le XVe siècle alors que les archives de N.-D. de Roscudon, lui était propres. Une industrie celle de la broderie, restée remarquable à Pont-l’Abbé, presque exclusive aux mains des hommes, dont le travail passe de beaucoup celui des ouvrières, en finesse et solidité, était au temps jadis florissante pour les ornements de nos églises, l’industrie moderne a des machines qui donnent à meilleur marché. Autrefois c’était une richesse, un sujet d’orgueil pour les fidèles. On a conservé les noms des ouvriers qui se distinguaient, citons par ordre de date, puisque cela intéresse… « Au sieur Laurans ar Floch (Laurent Le Floch) de Kemper, payé la somme de 100 livres tournois, pour vente d’une chappe de velours dû : (sic) pour le service des morts » Le velours était chose rare… Archives de N.-D. de Roscudon 1634, comptes de Henri Moullec… donnant le dict comptable descharge de la somme de 74 livres tournois qu’il aurait payé à Laurans ar Floch, pour avoir fait teindre, accommoder un ornement de satin rouge en violet comme devant d’autel, chasuble, avoir fourny le fil, galon et franche de soye à ce requis et fanon violet. Compte