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Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/153

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ai envoyée[1], combien peu il étoit coupable. Heureuſement, il fut averti, la veille du jour où il devoit être arrêté. On a ſu où il étoit, vraiſemblablement, par Francis, le valet de Mylady, à qui Mylord a donné quelque argent hier. Pour la première fois j’ai conſenti à le voir, notre entrevue ſe fit en préſence de Miſtreſs Bertaw. Son départ, la circonſtance, tout ſervit à rendre cet entretien bien triſte. Ma bonne Maîtreſſe mêla ſes larmes aux nôtres. J’exigeai ſa parole qu’il paſſeroit tout de ſuite dans les Pays étrangers. Il préféra l’Italie, & c’eſt à Naples où il m’a priée de lui adreſſer mes Lettres. Son Valet-de-chambre avoit eu ſoin de tout préparer pendant la viſite qu’il me faiſoit, moyennant quoi il partit en ſortant de la Penſion. J’en fus aſſurée : car Miſtreſs Bertaw eut la bonté d’envoyer une ſervante pour s’en inſtruire. Cependant je n’ai été tranquille que lorſque j’ai reçu de ſes nouvelles de ***.

Le lendemain de ſon départ, un Baily[2]

  1. Pour éviter les répétitions, on n’a pas jugé à propos de joindre cette Lettre aux autres ; les mêmes détails ſont faits dans la XXe Lettre, écrite par Clarck, à ſon Ami.
  2. Un Exempt.