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Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/300

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généroſité. Elle a auſſi écrit au Seigneur Barrito, qui eſt très-content de ma reſpectable Parente. Mon mariage avec l’aimable Suzanna, eſt fixé au 10 du mois ; encore ſix jours, & je ſuis le plus heureux des hommes. Félicite-moi bien, mon Ami, je vais, enfin jouir du bonheur ſuprême. Poſſéder une Femme aimable & vertueuſe, quels déſirs pourrois-je encore former ? Juſqu’ici j’ai éprouvé bien des viciſſitudes, voilà ma récompenſe. Divine Providence, ce ſont de tes bienfaits ordinaires ! Quelle reconnoiſſance ne te dois-je pas ? Ma chère Suzanna ſera mon Épouſe : ah ! William, quelle faveur ? Non, tu ne peux concevoir qu’il puiſſe exiſter un Être auſſi parfait ? Elle m’aime, j’en ſuis aimé ; cet aveu charmant s’eſt fait avec tant de grâce… Mon ivreſſe t’ennuie peut-être ; pardonne, c’eſt un Amant qui te confie ſes plaiſirs. Excepté toi & Lady Harris, j’ai oublié l’Univers. Mon cœur n’eſt plus occupé que par Suzanna ; tu m’entends. Adieu, mon Ami, il n’eſt plus de peine pour

Charles Clarck.

De Naples, ce … 17