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Page:Braddon - L’Héritage de Charlotte, 1875, tome I.djvu/274

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L’HÉRITAGE DE CHARLOTTE

Il est peut-être tout naturel que Sheldon, le spéculateur en réputation, ne désirât pas établir son identité avec Sheldon, le dentiste de Bloomsbury, qui n’avait pas réussi.

Après quelques autres escarmouches, le docteur honoré de la confiance de la compagnie d’assurance la Prudence consentit à reconnaître qu’il n’y avait rien à induire contre la constitution de M. Halliday, de sa mort prématurée, et qu’on pouvait assurer la vie de Charlotte.

Les motifs qui dictaient cette assurance avaient été brièvement exposés dans la lettre d’introduction à M. Greenwood, et parurent suffisants et acceptables aux yeux des directeurs. Aussi, après un délai de quelques jours, l’assurance sur la vie de la jeune personne fut acceptée, et Sheldon serra parmi ses plus importants papiers une enveloppe oblongue renfermant une police d’assurance sur la vie de sa fille pour cinq mille livres.

« Mais il ne s’en tint pas là, et il prit une double sécurité en faisant une seconde assurance sur la vie de la même jeune personne à la compagnie l’Espoir des Veuves et des Orphelins, quelques jours après la première opération.