divisé en cinq gouvernements, portant les numéros 3-4-5-6-7.
Le troisième comprenait la province de Navarre ;
Le quatrième, les provinces de Biscaye, d’Alava, de Guipuscoa et de Santander ;
Le cinquième, les provinces de Burgos et de Soria ;
Le sixième, les provinces de Valencia, de Vallaadolid, de Léon, de Toro et de Zamora ;
Le septième, les provinces de Salamanque et de Ciudad-Rodrigo.
Ce vaste démembrement de la monarchie espagnole était, si je ne me trompe, réservé in petto imperiale à devenir partie intégrante de la monarchie française ; on se proposait de le diviser bientôt en départements.
C’était par ce motif qu’un décret du 15 janvier 1811, développé dans une série d’instructions détaillées, avait placé à la tête des cinq gouvernements, sous les ordres du maréchal Bessières, un intendant général, assisté d’un nombre indéterminé d’auditeurs, et donné à cet intendant général la haute main même sur l’administration militaire ; les cinq gouvernements étaient également