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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/287

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Bien que rapide et certes fort incomplète, cette étude du travail qui incombe au reviseur peut cependant faire comprendre quelle importance on devrait, dans les Maisons de premier et même de second ordre, attacher à la préparation du manuscrit. Grâce à cette revision, le travail est non seulement mis au net ; mieux, il est « fini » : désormais irréprochable au point de vue de l’application des règles typographiques, il est prêt à être « mis en mains ». Au cours de la composition, le typographe ne devra éprouver aucune hésitation, ni redouter aucune erreur : le travail vaut une réimpression.

Si — chose malheureusement toujours possible — le reviseur a commis une faute, s’il a omis de porter au texte une annotation importante, s’il a oublié de souligner telle expression, passé tel signe, négligé telle règle, l’ouvrier mis en garde par d’autres indications contraires fort nettes, démêlera sans peine « la vérité de l’erreur » ; il lui sera aisé de réparer une inadvertance passagère.

Ainsi la « marche typographique » se trouve assurée et fixée dans les meilleures conditions possibles.