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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/397

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en outre, grandement la mémoire au cas où la lecture de l’ouvrage, interrompue pendant un certain temps, devrait être reprise après la correction d’un labeur de marche différente.

III. « Avant de commencer la lecture d’un manuscrit, quel qu’il soit, le correcteur doit d’abord vérifier le numérotage des feuillets de copie, afin d’être certain qu’il n’en manque aucun et qu’ils sont en ordre. De cette façon sera évitée toute interruption de nature à jeter le trouble dans le travail, et il sera d’autant plus facile de remédier à une transposition éventuelle de la composition que la première vérification aura été soigneusement faite. »

IV. Les noms des compositeurs, inscrits sur la copie au point de départ de leurs compositions respectives, se reportent en tête des épreuves, soit sur chaque feuillet, soit simplement sur le premier feuillet de la série appartenant à un même ouvrier. Le nom est parfois accompagné du nombre de lignes composées.

V. « Les feuillets d’épreuves détachés — la correction en premières ayant presque toujours lieu en paquets — se foliotent au fur et à mesure de la lecture », lorsqu’il n’est pas d’usage que le metteur en pages les remette lui-même avec la numération convenable. La dernière épreuve doit toujours recevoir, à la suite de son numéro d’ordre, le signe

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Suivant les travaux, les épreuves peuvent être cotées de diverses manières : si le travail n’a trait qu’à un seul sujet, les feuillets sont numérotés de 1 à n ; si, au contraire, l’ouvrage comporte plusieurs sujets d’étude ou plusieurs articles, le folio, la cote, est fréquemment accompagné, dans chaque article, de la lettre initiale de chaque article. — Toutefois, ces différences de numérotage semblent plutôt réservées, exclusivement aux revues, aux périodiques, aux journaux où il faut éviter soigneusement toute confusion, en raison de la multiplicité des articles composés au fur et à mesure de la réception des manuscrits et sans égard pour les besoins de la mise en pages ou en placards. Dans un labeur courant, la composition ayant lieu suivant