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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/454

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Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le dernier paquet de l’article reçoit le signe ordinaire de fin de correction :

x

Lorsqu’un certain nombre d’épreuves seront remises en même temps, le correcteur devra s’informer de celles qu’il est nécessaire de lire d’abord ; il suivra scrupuleusement l’ordre qui lui sera indiqué, afin de ne pas retarder la mise en pages.


V. — La lecture en seconde : la morasse.


D’une manière générale, on peut regretter que le temps accordé pour la revision des morasses, épreuves en pages du journal, soit trop parcimonieusement mesuré. Cette tâche, tout aussi importante que la lecture en premières, doit, en raison des circonstances dans lesquelles elle est exécutée, être accomplie encore plus rapidement que sa devancière. C’est dire que, dès lors, fréquemment, elle ne présente pas toutes les garanties voulues : c’est à une lecture trop sommaire des morasses que l’on peut attribuer, particulièrement dans les journaux composés aux machines linotypes ou autres du même genre, les doublons de lignes entières, les transpositions de textes, les bourdons d’un ou de plusieurs mots à la fin ou au début d’une ligne, même ces étranges lignes en « russe » devant lesquelles le lecteur reste rêveur.

Le premier soin du correcteur de morasses doit être de vérifier la date du journal, ainsi que le numéro.

Tous les titres, quels qu’ils soient, seront relus en entier, et on s’assurera qu’ils concordent bien avec le texte de l’article auquel ils sont attribués.

Les filets et les blancs séparatifs du texte et des titres seront examinés et modifiés au cas où une erreur aurait été cause de quelque transposition malencontreuse.

Les dates des correspondances et des dépêches seront revues : le