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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/157

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12. Les traductions qui accompagnent les citations ou les intercalations sont séparées de celles-ci par un blanc moindre que celui qui accompagne le texte proprement dit.

13. Les alinéas précédés d’un titre, en caractères différents de celui du texte, — italique, gras, petites capitales, — et faisant corps avec l’alinéa lui-même, sont généralement isolés de l’alinéa précédent par une ligne de blanc.

14. Les alinéas portant en caractère gras, italique ou petites capitales, une numération qui les classe en paragraphes sont fréquemment précédés d’une ligne de blanc.

15. Dans la poésie, les strophes ou couplets sont habituellement détachées l’une de l’autre par un blanc égal à une ligne de texte plus l’interligne.

16. Les folios et les titres courants sont isolés du texte par un blanc déterminé suivant le format du volume, la hauteur de la page et la justification.

17. Les gravures sont séparées du texte par un blanc proportionné à leur importance, au format du volume, au caractère et à la hauteur de la page.

18. Le mot fin, les vignettes et culs-de-lampe terminant une division ont avant eux un tiers de blanc en moins qu’après.


folios et titres courants


Au sens strict du mot, le terme folio s’applique exclusivement au numéro qui règle l’ordre suivant lequel chaque page se présente dans un volume[1].

Le texte qui accompagne le folio est appelé titre courant.

Dans la pratique, on désigne abusivement sous le nom de folio la ligne de composition comprenant le titre courant et le numéro de la page.

  1. Voir également le chapitre Folios et titres courants.