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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/164

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26. Il est bon, toutefois, de choisir ce caractère de manière à éviter une confusion possible entre un titre courant et un titre division de l’ouvrage, au cas où le libellé de la division viendrait à se trouver immédiatement sous un titre courant. Dans ce but, quelques maisons emploient l’italique pour la composition des titres courants de certains volumes :


24
Les Animaux et les Fables

27. L’usage du point final, qui était général autrefois dans la composition des titres courants, disparaît de plus en plus : les seules ponctuations utilisées sont celles dont l’emploi est nécessité par le texte (point d’interrogation et d’exclamation) ou indispensable pour l’intelligence du titre courant.


TEXTE


1. L’emplacement occupé, par le texte après un titre de chapitre, de partie ou de division principale est généralement des deux tiers de la hauteur de la page.

2. Les divisions générales d’un labeur sont en page, si elles sont placées indifféremment, telles qu’elles se présentent, en page paire ou impaire.

3. Ces divisions sont en belle page, si elles commencent toujours en page impaire ; une page blanche suit, s’il est nécessaire, le texte de la division précédente qui se terminerait à une page impaire.

4. Les divisions d’un travail à commencer en belle page ne sont pas toujours, obligatoirement, précédées d’une page blanche :
xxxxa) Le texte d’une division peut se terminer en page paire : le texte de la division suivante commencera immédiatement à la page qui suit — page impaire, — bien que celle-ci ne soit précédée d’aucun autre blanc que celui terminant la page précédente.
xxxxb) Si, au contraire, le texte se termine en page impaire, à l’aide de