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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/605

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labique, au contraire de avant-hier où il est toujours compté pour 1 syllabe.

Ien (son approchant de celui de i-in ou i-en ; cf., plus haut, le son ian) est ordinairement monosyllabe dans les noms substantifs, les pronoms possessifs, les verbes et les adverbes, comme :

bien, chien, tien, mien, rien, je tiens, je viens, combien, appartient.

Quand il termine un nom-adjectif d’état, de profession ou de pays, ien est formé de 2 syllabes :

indi-en, grammairi-en, comédi-en, magici-en, etc.

De même, lien qui vient du verbe li-er est dissyllabique :

li-en.

Mais dans chrétien, ien est monosyllabe.

Iau forme toujours 2 syllabes :

mi-auler, besti-aux, impéri-aux.

Ieux est dissyllabique dans les adjectifs :

pl-eux, odi-eux, furi-eux ;


et monosyllabique dans :

cieux, dieu, épieu, essieu, lieu, lieu-tenant, mi-lieu, mieux, vieux, yeux, etc.

Io est composé de 2 syllabes :

vi-olon, vi-olence, di-ocèse, etc.,


sauf dans fio-le et pio-che, monosyllabes.

Ion forme diphtongue dans les premières personnes plurielles des verbes, où cette diphtongue n’a pas avant elle les lettres l ou r précédées d’une autre consonne :

ai-mions, sa-vions, sau-rions, sor-tions.

Dans le cas contraire, ion est dissyllabique :

voudri-ons, sembli-ons, promettri-ons, entri-ons, etc.

Ion est encore formé de 2 syllabes dans les premières personnes plurielles des verbes qui ont l’infinitif en ier :

étudi-ons, confi-ons, déli-ons, pari-ons,


dans :

ri-ons (de rire) ;