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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/635

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101. Quand on doit répéter non plus un seul vers, mais deux, une accolade enjambant les deux vers est suivie du mot bis, placé comme il est dit précédemment :

Quand d’herbes la plaine est couverte,
Si vous voyez sur les ruisseaux
Voler la demoiselle verte
Qui se perche au bout des roseaux,
Laissez la créature frêle
Se balancer dans l’air en feu ;
Enfants, si vous cassiez son aile,
Vous feriez pleurer le Bon Dieu !

(bis)
 

102. Le mot bis peut encore être placé à l’intérieur d’un vers : il est alors intercalé avant la ponctuation pouvant appartenir au texte, et il indique que, seules, les paroles qui le précèdent depuis le début du vers doivent être répétées au cours du chant ; il se compose en italique, entièrement en bas de casse, entre parenthèses et sans ponctuation à l’intérieur de celles-ci :

Il changera, le sort des armes !
Il tombera, leur aigle noir !
Strasbourg et Metz, séchez vos larmes !
Non pas adieu (bis), mais au revoir !

103. Dans un chant destiné à plusieurs chœurs, le mot couplet est remplacé par le nom du chœur auquel appartiennent les paroles de la stance, et celui-ci est composé en petites capitales au milieu de la justification :

xxxxLa victoire en chantant
xxxxNous ouvre la barrière,
La liberté guide nos pas.
..........

xxxxxxxxxxchœur des députés

La République nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr :
Un Français doit vivre pour elle…

xxxxxxxxxxune mère de famille

De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes ;
xxxxxxxxLoin de nous les lâches douleurs !…