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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/692

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8. Il est indispensable que la justification des manchettes ou notes soit irréprochable : ni trop faible, ni trop forte. Les interlignes employées, le cas échéant, doivent être de longueur exacte, sans bavure.

9. Les manchettes sont séparées latéralement du texte par un blanc.

D’après Fournier, « l’épaisseur de cette séparation doit être proportionnée à la grandeur du format, à la largeur des marges et aussi à la force du caractère employé : pour l’in-8, par exemple, elle est en général de 4 à 6 points ».

Leclerc reconnaît que « l’intervalle de séparation est habituellement, de 3 à 6 points et ne dépasse pas 12 points ».

Daupeley-Gouverneur « sépare latéralement, les manchettes du texte par un blanc de 3 à 6 points ».

Desormes recommande un couchage qui ne peut être inférieur à 6 points et ne doit pas en excéder 12.

Théotiste Lefevre « les sépare ordinairement du texte par un blanc de 3 à 6 points selon le format. — Il faut, autant qu’il est possible, que le blanc soit d’une seule pièce. »

La force du blanc de couchage — qui doit être, autant que possible, « d’une seule pièce » — varie ainsi, suivant les formats, de 3 à 12 points. La moyenne généralement adoptée est un blanc de 6 points, qui presque en toutes circonstances paraît donner satisfaction.
xxxx Avec une manchette disposée en composition lapidaire, les blancs des lignes en vedette portent l’œil à augmenter la largeur du blanc réel de couchage ; l’arrangement en sommaire, lorsque celui-ci est placé à la marge extérieure des pages impaires, conduit au même résultat.

10. La première ligne de la manchette s’aligne par le pied avec la première ligne du texte auquel elle se rapporte :

Définition juri-dique et légale d’un étang.
  xxxLes étangs sont des nappes d’eau non courante, salée ou douce, ordinairement retenues par une chaussée, ayant, ou non, écoulement, de caractère naturel ou artificiel, et dans lesquelles on nourrit, souvent du poisson.
xxxx On appelle chaussée, ou digue, l’amas de terre ou de maçonnerie qui retient l’eau.

11. D’après Fertel, « quant aux livres d’histoires, de chronique, etc., où un auteur place les années au commencement de la marge de chaque page, on doit observer de mettre un réglet devant la date desdites années ;