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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/715

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chable, auquel des remaniements peut-être louables dans leur obstination, eu tout cas hors de propos, n’auraient pas permis d’aboutir.
xxxx Soit, par exemple, à composer l’alignement suivant :

m3 = kilolitre = tonne métrique (1.000 kilogr.)
0,1 = hectolitrem = quintal (ou 10 kilogr.)
0,01 = décalitre = myriagr.
0,001 (ou dcm3)0 = litre = kilogr.
0,0001 = décilitre = hectogr.
0,00001 = centilitre = décagr.
0,000001 (cm3) = millilitre = gramme

Pour la composition, on divisera ce texte en trois parties : la première : m3 ; la deuxième : = kilolitre ; la troisième : = tonne métrique (ou 1.000 kilogr.).
xxxx Dans le calcul des justifications à établir, il ne faut pas oublier de tenir compte du blanc séparatif de chacune des colonnes : dans le cas présent, les = doivent comporter entre elles et le mot qui les précède et celui qui les suit un blanc au moins égal à une espace forte ou à 1 demi-cadratin.
xxxx On aura recours à l’un ou à l’autre de ces deux procédés :
xxxx 1° De la justification totale, avant toute répartition des justifications partielles, on déduit le blanc nécessaire à la séparation de chaque colonne : 2 points, 3 points, 6 points, etc., suivant les conventions. Lors de la réunion des colonnes on couche entre chacune d’elles, en interlignes ou en lingots, le blanc réservé.
xxxx Dans le cas actuel, la justification totale est de 20 cicéros : de cette longueur on déduira, comme blanc séparatif total à répartir, 6 points, soit 3 points pour chacun des deux blancs ; il reste 19 cicéros 1/2 à diviser en trois justifications, suivant les règles ci-après :
xxxx 2° Devant le premier mot ou le premier signe commençant chaque ligne de colonne, on place un blanc — suivant les cas espace forte, demi-cadratin ou cadratin, — au lieu de commencer en pleine ligne. Lors de la réunion des colonnes, ce blanc constitue le blanc séparatif régulier.
xxxx Il va sans dire que, pour la première colonne, l’emploi de ce blanc est inutile.

39. Si la longueur totale de la justification le permet, on prend, pour longueur de chacune des justifications partielles, une même longueur, en se basant, toutefois, sur un nombre exact de cadrats ou de cadratins, ou encore sur cicéros.
xxxx Mais, au contraire, si le texte d’une colonne est long et que la justifi-