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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/819

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5. L’astérisque, accolé à un mot, soit qu’il le suive, soit qu’il le précède, n’est séparé de ce mot que par une espace de 1 point et demi au plus ; dans les lignes serrées, l’espace peut être de 1 point seulement.

6. Disposés en triangle, au milieu de la justification, les astérisques font office de filet de séparation : ils sont généralement espacés 1 point ou 1 point et demi ; enfin ils sont isolés, du texte qui les précède et de celui qui les suit, par des blancs en rapport avec l’interlignage du texte et avec les blancs du volume :

malgré la considération d’une certaine responsabilité morale par laquelle j’ai essayé de vaincre leur modestie.

Ce Manuel n’est point une simple et aride description des ustensiles et des travaux de l’imprimerie ; le mécanisme des opérations d’un tel art…

7. La ligne d’astérisques faisant office de filet de séparation se place, indifféremment, en pied ou en tête de page ou de colonne ; toutefois, certains auteurs conseillent de la rejeter de préférence en tête de page.

8. Dans les classiques, l’astérisque est fréquemment employé sans parenthèses ; placé après un mot de patois, un nom propre, une expression étrangère, etc., il indique que le lecteur trouvera l’explication du mot ou de l’expression dans un lexique sommaire placé au bas de chaque page, à la fin de la leçon, du chapitre ou même du volume.

9. Au même titre que le point, on utilise l’astérisque après l’initiale d’un nom propre dont toutes les autres lettres sont supprimées ; indifféremment, le nombre des astérisques suivant l’initiale s’élève à trois ou est égal à celui des syllabes ou des lettres du nom.

10. Pour distinguer certains articles, dans les dictionnaires, dans les catalogues, dans les tables des matières ou autres nomenclatures, on emploie l’astérisque en lui donnant une valeur conventionnelle, indiquée au début de l’ouvrage ou du travail.

11. Dans les ouvrages de botanique, l’astérisque placé après un synonyme indique qu’on rencontre dans l’ouvrage cité une description de la plante ou de la fleur écrite d’après nature.

12. « Dans les anciens manuscrits, l’astérisque est employé soit pour