2. Parfois — à tort, faut-il croire, — l’abréviation etc. est figurée &c., aussi bien dans un titre général que dans un texte, en fin d’énumération.
IX
POINTS DE CONDUITE
Les points de conduite, appelés encore gros points ou, d’après Fournier, points carrés, définissent suffisamment par leur nom même le rôle et la forme qui leur sont assignés en typographie.
Signes d’œil plus gros que le point de ponctuation ordinaire, ils servent à conduire l’œil du lecteur du mot auprès duquel ils commencent à être utilisés jusqu’à un autre mot ou à un signe ou chiffre placé à une certaine distance : les gros points comblent donc un intervalle de justification qui, rempli de cadrats, serait, sans eux, resté en blanc à l’impression ; ils assurent ainsi, sans erreur possible, la continuité de lecture.
Les points de conduite sont tous fondus sur une même épaisseur systématique, qui est, pour chaque force de corps, le demi-cadratin, et même, d’après Fournier, « le cadratin, d’où leur est venu ce nom » de points carrés.
1. Les points de conduite sont employés dans les alignements, dans les tableaux, dans les opérations, dans les tables des matières, etc. Ils se collent sans espace :
2. Entre le chiffre le plus élevé et le dernier gros point on doit réserver au moins 1 cadratin de blanc :