Aller au contenu

Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/840

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Exceptionnellement, il est des tableaux ne comportant pas de filets sur les côtés.
xxxx Les tableaux en regard portent sur deux pages se faisant vis-à-vis (page paire et page impaire) ; un blanc de fond, séparant les deux pages et variable de 1 à 2 cicéros, au plus, suivant le format, sert de marge intérieure.

3. Dans les labeurs, on donne abusivement le nom de tableaux aux calculs, aux opérations, aux alignements, etc., encadrés ou non, et comprenant deux ou trois colonnes au moins, avec ou sans filets séparatifs. Ces compositions, détachées du texte courant qui les précède et qui les suit par un blanc équivalant au moins à une ligne de texte et d’environ 9 à 12 points, sont en caractères d’un corps inférieur à celui employé pour le texte.

4. Selon leur destination, on donne plus proprement le nom de formules, états, situations, statistiques, etc., aux tableaux qui n’appartiennent pas à des labeurs et sont considérés comme des bilboquets ou travaux de ville. Suivant leur emploi ultérieur, ces travaux ne comprennent parfois que des colonnes en blanc, destinées à être remplies à la main ; ou bien ils sont exécutés avec le texte et les chiffres ; ou enfin ils tiennent de l’un et de l’autre genre.

5. Certains auteurs établissent une classification différente :
xxxx Les tableaux se diviseraient en trois catégories : 1° tableaux blancs ; 2° tableaux pleins sans accolade ; 3° tableaux pleins avec accolades.
xxxx Les tableaux blancs n’ont que le texte des têtes et, parfois, de la première colonne qui est celle de l’énoncé ; les autres colonnes sont en blanc.
xxxx Les tableaux pleins sans accolade comportent une composition, chiffres ou texte, dont les diverses parties sont commandées ou séparées l’une de l’autre par des filets.
xxxx Les tableaux pleins avec accolades ont, comme ceux de la catégorie précédente, une composition, chiffres ou texte, mais les filets séparatifs des colonnes ou ceux des têtes sont en partie remplacés par des accolades qui subordonnent à un texte général une ou plusieurs colonnes.

J. Dumont[1] donne une classification plus serrée, mais aussi plus compliquée, des différents genres de tableaux, qu’il établit de la manière suivante :
xxxx « 1° Les tableaux à colonnes avec chiffres (tarifs) ;

  1. Vade-Mecum du Typographe, p. 214 (4e éd.).