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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/848

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grandes capitales ; les suivants sont en petites capitales ou seulement en bas de casse, suivant la longueur du texte. Parfois, surtout lorsque le texte est en bas de casse, le mot en grandes capitales — le premier mot — est isolé, en une ligne, au milieu de la justification, et le sommaire commence au mot suivant :

 

20. La coupure du texte a lieu suivant le sens et au mieux de l’arrangement typographique, comme dans les titres de livres, de chapitres ou de paragraphes placés en vedette ou lignes perdues.

21. Les blancs des têtes doivent être réguliers :
xxxx 1° Le premier blanc — celui qui suit le filet de cadre — sera égal au dernier, qui précède le filet horizontal séparant les têtes du texte proprement dit du tableau ; ces deux blancs seront plus importants que ceux séparant les lignes : ils sont généralement égaux à la force de corps du caractère utilisé pour la composition des têtes.
xxxx 2° Le blanc placé entre chacune des lignes de texte composant la tête sera de même force, c’est-à-dire d’un nombre égal de points ; un même nombre de lignes dans plusieurs têtes différentes oblige à employer dans celles-ci, entre chaque ligne, un blanc d’épaisseur semblable ; pour les autres têtes, l’interlignage, est établi en se rapprochant autant que possible, en plus ou en moins, de celui des têtes précédentes.
xxxx 3° Après le filet de tête, appelé têtière, comme on l’a vu, et avant la première ligne de texte, on met un blanc égal à celui placé au-dessus.
xxxx 4° La dernière ligne de texte du tableau est séparée du filet de cadre de pied par un blanc de force égale à celui qui précède la première ligne de texte.

22. Si le texte d’une tête est considérable eu égard à la justification de la colonne, la composition a lieu de bas en haut, c’est-à-dire, vertica-