Aller au contenu

Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/940

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lateur. Ce régulateur est diversement établi suivant les constructeurs : un modèle de commande de chauffage électrique assez simple oblige à la manœuvre de manettes mettant en circuit ou hors circuit, s’il est nécessaire, un nombre plus ou moins grand de résistances, afin d’augmenter ou de restreindre la capacité de chauffage ; un type plus moderne est constitué par plusieurs tiges d’un métal très sensible à la chaleur plongeant dans le plomb en fusion ; par suite de leur dilatation ou de leur rétraction, les tiges agissent sur un appareil qui supprime ou rétablit le courant dans les résistances et assure une régularité de température suffisante, sans l’intervention de l’opérateur ; un autre modèle de régulateur est basé sur la dilatation du mercure agissant comme dans le cas de l’appareil précédent.
xxxx Les appareils à gaz sont munis, eux aussi, d’un régulateur basé sur la dilatation de tiges de métal et agissant sur un clapet qui obstrue plus ou moins l’arrivée du gaz et dispense de la sorte l’ouvrier de manœuvrer les robinets d’ouverture, suivant le degré de chaleur du métal. Le chauffage de la bouche, c’est-à-dire de la partie du creuset venant en contact avec les matrices, est assuré par une rampe à gaz spéciale.
xxxx Il est relativement aisé de se rendre compte d’une manière suffisamment précise de la température en trempant dans le métal en fusion un morceau de papier blanc : si le papier jaunit fortement, à plus forte raison s’il noircit, le métal est trop chaud, et il est nécessaire de réduire ou de supprimer momentanément le chauffage. Certains types de chauffage comportent un indicateur de température, ce qui, assurément, est bien préférable et surtout donne toute certitude du degré de chaleur.

24. Le creuset comporte en son milieu un piston, se mouvant de haut en bas, dans un cylindre, sous l’action d’une tige attachée à un bras de levier poussé par un ressort et ramené à sa position primitive par une came.
xxxx Le piston est une pièce de fonte nervurée de 0m,051 environ de diamètre et de 0m,057 de longueur, toutes saillies comprises.

Il est indispensable de sortir tous les jours le piston du creuset et de le nettoyer avec une brosse en acier ou une carde quelconque, pour enlever les crasses de plomb qui se forment toujours sur les parois après une journée de fonctionnement. Un piston encrassé produit un mauvais travail : le métal n’est pas projeté avec assez de force dans l’œil des matrices et en prend plus ou moins bien le moulage ; de plus, il paralyse la marche de la machine.
xxxx Pour les mêmes raisons d’encrassement, il faut racler, avec un grattoir spécial ou une brosse ronde en acier, le cylindre dans lequel se meut le piston.