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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/950

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xxxx Les matrices sont retenues par les arrêts à la partie supérieure des fils conducteurs ; elles sont visibles et accessibles pour l’opérateur.

3. La composition s’effectue comme dans les autres machines à lignes-blocs, par l’intermédiaire d’un clavier dont la
Fig. 4. — Une ligne de matrices : romain et italique.
figure 5 donne le schéma et qui comporte 84 lettres ou signes. Chaque lettre ou touche du clavier est reliée à l’un des fils déclancheurs. Au moment où l’ouvrier appuie sur une lettre, grâce au fil déclancheur la matrice correspondante se détache et glisse rapidement vers le composteur, entraînée, par son propre poids, le long du fil conducteur.

4. La séparation d’un mot, d’une lettre ou d’un signe, d’avec le mot, la lettre ou le signe voisins, s’opère à l’aide d’anneaux-espaces (fig. 6).
xxxx Ces anneaux-espaces sont des disques coniques retenus sur deux axes quadrangulaires superposés ; lorsque l’opérateur appuie sur la touche
Fig. 5. — Le clavier.
des espaces, les anneaux glissent d’un mouvement semblable à celui des matrices, par leur propre poids, derrière le mot dont les matrices viennent d’être assemblées dans le composteur.

5. Quand les matrices ont rempli la justification voulue, un signe placé à l’extrémité du composteur indique au compositeur que la ligne est complète.