Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/991

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seur A (fig. 26), une position qui dépend directement de celle de la crémaillère d’arrêt e au moment de leur fermeture, par conséquent de la colonne d’unités ainsi repérée. Le corps de ce coin normal A est disposé de telle manière et présente l’inclinaison et les reliefs voulus pour que, automatiquement, à chaque changement de position qu’il subit, la lame de moule se trouve réglée à la distance exacte de la paroi qui lui fait face, correspondant à l’épaisseur du type requis, quel qu’il soit.
xxxx On a examiné successivement comment les perforations d’enregistrement des caractères contrôlent les déplacements successifs du châssis-matrices, pendant la fonte d’un texte composé ; comment la dimension de la cavité du moule, dans le sens de l’épaisseur des types, est déterminée, d’une part, suivant la position qu’occupe le coin normal lors de la fonte de chaque caractère ou, d’autre part, d’après celles des coins de justification pour la fonte des espaces justifiantes ; enfin, par quels moyens les types, formés l’un après l’autre dans le moule, sont assemblés dans un canal spécial pour constituer la ligne. Il convient à présent de se rendre compte de l’action de la pompe, chargée d’injecter le métal dans le moule, et du fonctionnement du mécanisme de galée.
Fig. 23. — Diagramme montrant le principe de la mise en position du châssis-matrices : repérage d’une des matrices de l’intérieur et indication des valeurs d’unités et de la position des lignes et des colonnes de matrices.

xxxx La seconde paire de cames provoque, à chaque révolution des arbres de commande, l’oscillation d’un court levier de cames, dont l’extrémité supérieure est connectée avec une bielle E1 (fig. 27), pénétrant dans l’intérieur du bâti, où elle s’articule avec un levier d’accrochage F4, calé sur un arbre H1. Sur ce même arbre est monté fou un second clavier, d’enclenchement B1, pourvu à son extrémité d’un loquet A1, articulé librement sur un pivot G2 ; ce loquet présente une projection descendante A2, dans le voisinage de laquelle un manchon C1, porté par une tige coulissante D1, peut se déplacer d’avant en arrière sur cette figure.
xxxx Normalement, pendant le fonctionnement de la machine, le loquet A1 engage la tête du levier d’accrochage F4, de sorte que le levier d’enclenchement B1 participe à chacune des oscillations transmises par la bielle E1 ; la pompe proprement dite est reliée d’une façon directe avec un second bras du levier B1, non représenté, et se trouve ainsi actionnée continûment, injectant à chaque tour du métal dans la cavité du moule tant que le loquet A1 reste engagé avec le levier d’accrochage F4. Cette condition existera jusqu’au moment où la tige coulissante D1, sur laquelle est fixé le manchon C1, qui pour l’instant se trouve en dehors du plan d’oscillation de la projection A2 de notre