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Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/116

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coups d’ailes


Elle a des fenêtres nombreuses
Où passent tous les coins du ciel.
Pour que les âmes soient heureuses.
Il suffit d’un peu d’éternel.

On ouvre, au printemps, ces fenêtres,
Quand la nature est en éveil.
Et les parfums du sol pénètrent
Avec les rayons du soleil.

Et c’est là, dans cette humble école,
Que tous les petits de chez nous
Apprennent ce qu’est un symbole
Et ce que vaut l’homme à genoux.

C’est là que s’écrit la préface
De notre histoire de demain ;
C’est là que l’âme de la race
Renaît dans un bambin.