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Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/151

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Mes frères les oiseaux


« Mes frères les oiseaux, allons, faites silence.
« Voici venir le soir ; dormez, mes babillards ».
Mais les oiseaux, sans écouter la remontrance,
Emplissaient tous les nids de leurs propos bavards.

« Mes frères les oiseaux, la sainte obéissance
« Est bien douce vertu pour pauvres et richards.
« Qui sait la pratiquer fait preuve de vaillance.
« Devant les insoumis, Dieu voile ses regards. »