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Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/156

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coups d’ailes


Moi je n’ai fait que rire
Et chanter, voyez-vous.
Dans l’air que je respire,
Tous les parfums sont doux.

J’ai ri ! le rire entraîne
Et sonne sous les pas ;
J’ai ri ! j’ai ri sans peine
Pour ceux qui ne rient pas.

Les vieillards avant l’âge.
Les chercheurs d’irréel ;
Ceux qui voient un nuage
En chaque coin du ciel ;

Les amants de l’ornière,
Ceux qui marchent, le front
Courbé dans la poussière,
Et l’esprit infécond :