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Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/32

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coups d’ailes


Il fut ainsi tout l’été ;
Mais quand arriva novembre
L’oiseau cessa de chanter.
Il fut ainsi tout l’été :
La joie emplissait ma chambre.

Il est mort un soir d’hiver,
En des régions plus belles
Il aura l’espace et l’air.
Et c’était un soir d’hiver :
L’oiseau referma ses ailes .

Car en son âme d’oiseau,
Il avait rêvé peut-être
Revoir le ciel pur et chaud
Où sa chère âme d’oiseau,
Un jour, espérait renaître.