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Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/63

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Les voix qui montent


LA FOULE


Toi, poète ? Mais tu n’es qu’un rêveur,
Un scribe acharné qui flatte la Muse !
Tu chantes toujours et te crois sauveur ;
Dans ton rêve fou tu n’as pas d’excuse.
À ton seul esprit bornant l’univers,
Tu pourrais porter le deuil d’une rose ;
Et tu veux écrire en de mauvais vers
Ce que nous pouvons bien mieux dire en prose.