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Page:Bruel, L'Oubangui, voie de pénétration dans l'Afrique centrale française, Plon, 1899.djvu/31

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remplacer ayant été perdues au passage de la barre du Kouilou.

La Maison hollandaise possède le Hollande, le Frédéric, la Wendeline, l’Henriette, l’Antoinette et le Foumou-Ntangou qui fait actuellement son premier voyage. Les quatre premiers bateaux sont petits, le dernier peut prendre 1,000 à 1,200 charges.

La Mission catholique a un nouveau bateau, le Léon XIII, qui a 20 mètres de long sur 3 mètres de large, et un autre tout petit, le Diatta-Diatta, qui est presque hors service et qui peut, tout au plus, effectuer les transbordements entre N’Dolo et Brazzaville.


armes boubou.

Telle est la flottille qui est à notre disposition pour ravitailler la Sangha, l’Oubangui, le Chari et le Bahr-el-Ghazal. Elle est d’autant plus insuffisante que la Maison hollandaise a un grand nombre de factoreries très importantes du côté des Stanley Falls et du Kassaï, ce qui l’a forcé à n’envoyer dans l’Oubangui depuis plusieurs années qu’un seul bateau, l’Antoinette.

Les missionnaires ont aussi besoin de leurs vapeurs pour le ravitaillement de leurs missions. Aussi, lors de la mission Marchand, nous avons été obligé de demander le concours de l’État Indépendant. Il nous a prêté la Ville de Bruges, car on croyait l’expédition Dhanis déjà trop loin pour être devancée, et l’on supposait que, la révolte n’étant pas encore connue, on n’avait pas à faire usage de tous les bateaux pour transporter des renforts dans l’Arrouhimi.

Quant au gouvernement, il a besoin de quelques bateaux pour