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Page:Buies - Les Poissons et les Animaux à fourrure du Canada, 1900.djvu/14

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prix moyen de la livre à vingt centimes, et nous obtiendrons la somme de 80 millions de francs, qui, ajoutée à la valeur du poisson préparé pour le commerce, donne un grand total de près de deux cents millions de francs pour la valeur réelle des pêcheries canadiennes, en 1897.

Il importe de remarquer de plus que les pêcheries côtières du Canada ne sont pas seulement exploitées par les pêcheurs canadiens, mais encore par ceux des États-Unis, en vertu de traités internationaux. Les grands lacs sont aussi, pour la plupart, divisés entre les États-Unis et le Canada, en sorte que les prises canadiennes, accusées par la statistique ne sont qu’une partie du rendement total de ces eaux.


II


La Confédération canadienne ne compte pas moins de 80,000 hommes adonnés à l’industrie de la pêche.


Jusqu’à ces années dernières, c’est la morue qui avait tenu la tête sur les marchés au poisson d’Europe et d’Amérique, tant pour la quantité prise que pour la valeur commerciale. Elle a dû, depuis trois ans,