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Page:Buies - Les Poissons et les Animaux à fourrure du Canada, 1900.djvu/48

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à la poupe et à la proue ; ce qui leur donne un pont spacieux où peuvent se faire facilement les opérations du caquage et de la salaison.

Les produits de la pêche au maquereau sont encaqués en saumure pour la plus grande partie. On en exporte aussi à l’état frais ou conservé en boîtes, de la même manière que le homard. Les meilleurs marchés pour la vente sont les États-Unis, la Grande-Bretagne et les Antilles. La vente de ce poisson rapporte environ sept millions de francs par année ; mais elle est bien loin encore de donner tout ce qu’elle pourrait, l’exploitation du maquereau, comme celle du hareng, n’étant guère encore que dans l’enfance, comparativement à ce qu’elle sera un jour, quand des capitaux considérables y auront été engagés.


Le Homard

Il n’y a guère plus d’un quart de siècle, le homard pullulait dans les eaux des provinces maritimes, dans la Baie des Chaleurs et dans bon nombre des rivières qui sillonnent le Labrador canadien. On pouvait, dans ce temps-là, se procurer sur place des homards de moyenne dimension pour cinq centimes la pièce.