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Page:Buies - Les Poissons et les Animaux à fourrure du Canada, 1900.djvu/88

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La chasse sur les glaces est très aventureuse, et, l’automne, le chasseur, dissimulé dans des gourbis élevés sur les longues battures laissées à découvert par le reflux, peut attendre de longues heures avant d’avoir une chance favorable. Mais quand elle se présente, il est bien récompensé de son attente et de ses persistants efforts.

L’outarde n’est toutefois l’objet d’aucun commerce ; elle offre seulement un exercice sportif de premier ordre.


Au sujet de l’eider, appelé « moniac » en Canada, le lecteur a vu ce qui en est dans le chapitre « Territoires de chasse », au commencement de cet opuscule.

Les canards de toutes les variétés abondent dans toutes les provinces.

* * * *

La Perdrix. — Le seul gibier à plumes des bois, qui fasse l’objet d’un commerce très étendu dans les différentes provinces est la perdrix. Cet oiseau exquis, que l’on apprête de vingt manières, est prodigieusement abondant sur tout le territoire canadien, et, en particulier, sur celui de la province de Québec. Aussi s’en fait-il une