Aller au contenu

Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/134

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’un étang. Au contraire, à Montpellier l’eau était profonde ; aussi les sables tertiaires y ont une épaisseur de 200 pieds, et offrent des traînées de gravier produites par les petites rivières qui se décharnaient dans la mer.

À Pézenas, on trouve des os d’éléphant, du grand hippopotame, deux espèces de solipèdes, des bœufs, le cerf à bois gigantesque, et un cerf de la taille du C. elaphus, un Élan, un Renne, et des os de Lamantin.

À Montpellier ce sont des débris d’Éléphant, du Mastodon angustidens, du petit Hippopotame, du Rhinocéros leptorhinus et tichorhinus, du Tapir, de Paleotherium, d’Antracotherium, de Lophiodon, d’Hipparion, de bœuf, d’un Cerf de la grandeur de l’Élaphe ; de plus il y a reconnu des Capreolus Cuvierii et Tolazani, l’Antilope Cordierii, un Felix, un ours, une Hyène, un Lamantin, un Dugong, un Dauphin, une Baleine, un Cachalot, un Rorqual, un Crocodile, une Trionix, une Chélonie, une Émide, une Tortue, des Palmipèdes, des Squales, des Baies et des Dorades.

M. de Christol soupçonne que, lors de l’époque tertiaire, les genres et les espèces d’animaux ont eu une distribution géographique particulière, puisqu’à Montpellier on trouve le cerf à bois palmé, qui n’existe pas dans les dépôts d’Auvergne Enfin il ajoute que M. Brongniart à tort de placer le dépôt tertiaire ossifère de Pézenas en parallèle avec les brèches osseuses. (Ann. du midi de la France. Mars et mai 1832.)

Aux États-Unis, M. le prof. Rafinesque a publié une énumération et une description de quelques objets remarquables de son cabinet, tels que des animaux, des coquilles, des plantes et des fossiles recueillis par lui dans les États-Unis, de 1816 à 1831. (Enumeration and Account, etc. Philadelphie, 1831.)

M. Featherstonaugh prétend que ce catalogue contient beaucoup de noms nouveaux, tels qu’un Taurus gigas, un Panallodon tumularium, etc., et que ces espèces sont établies trop légèrement.

Il a paru à Birmingham des Leçons populaires sur les animaux vertébrés des Iles Britanniques, en particulier sur les mammifères de la Grande-Bretagne, avec un synopsis de tous les genres et les espèces, et avec un appendix contenant l’esquisse des animaux perdus. (Popular lectures, etc., in-8o, 1832.) Des ouvrages pareils montrent que l’histoire naturelle, et même celle des créations perdues entre dans l’éducation de tout Anglais bien élevé.