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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/375

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d’adresser, à la Société pendant son absence ; mais depuis il a exprimé son opinion d’une manière formelle dans son rapport à l’Acad. des sciences, sur l’apparition de l’île Julia.

À cette occasion il rappelle aussi le Mémoire que M. Virlet a communiqué à la Société dans l’une de ses dernières séances, relativement à la formation de l’île Santorin, dans la structure de laquelle cet observateur n’a pu voir non plus un cratère de soulèvement, bien que par sa forme et par la disposition des matériaux dont elle est formée, l’île Santorin ait fourni à M. de Buch et aux géologues qui soutiennent sa théorie, l’un des exemples types de ces prétendus cratères.

Déjà M. Cordier a fait connaître à la Société son opinion sur la formation du pic de Ténérife, sur les groupes de terrains volcaniques du Cantal et du Mont-Doze, et sur la théorie des cratères de soulèvement en général, dans la controverse scientifique, à laquelle donna lieu, dans la séance du 7 mai 1832, la lettre de M. de Montlosier (Bulletin de la Société géologique, tome II, page 395).

M. Constant Prévost répond ensuite verbalement aux observations critiques faites par M. F. Hoffmann, sur plusieurs points des extraits de lettres, et de la coupe générale du sol de la Sicile, insérés dans le tome II du Bulletin de la Société géologique, page 114 et 403[1].

Quant au fait de la liaison qui semble exister selon M. F. H., entre le sol secondaire et le sol tertiaire, tant au cap de Passaro qu’auprès de Girgenti, M. C. P. répond à diverses questions qui lui sont adressées par plusieurs membres de la Société, et notamment par MM. de Beaumont, de Bonnard, de Roissy, Rozet. En effet, ainsi qu’il l’a écrit de Sicile, il n’a pu, en allant de Syracuse au cap Passaro, trouver une ligne de démarcation tranchée entre les calcaires tertiaires les plus récens et la craie à nummulites et à hippurites ; le passage apparent lui a semblé se faire aux environs de Noto, au moyen de bancs puissans d’un calcaire

  1. Les réponses de M. C. P. sont ajoutées en note dans le Mémoire précédent de F. Hoffmann.