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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/475

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etc. (Voy. la description du procédé pour obtenir le kreosot (conservateur de la viande), et ses qualités chimiques, dans le Bericht ub. die Versamml. deutsch. Naturforscher in Wien, in sept 1832, p. 89.


COMMUNICATIONS VERBALES ET MÉMOIRES.


M. Bertrand Geslin annonce un Mémoire de M. P. Savi, sur les terrains anciens de la Toscane.

M. Bertrand Geslin présente à la Société une vertèbre de Megalosaurus qu’il a trouvée en 1831 dans l’oolithe moyenne du canal de Belle-Croix près de La Rochelle, à plus de 30 pieds de profondeur dans cette formation ; en outre, une vertèbre caudale d’ichthyosaurus trouvée dans l’argile bleue de Kimmeridge à la pointe du rocher sur la côte entre La Rochelle et Rochefort. Cette vertèbre d’ichthyosaure est, à ce qu’il paraît, la première trouvée dans les environs de La Rochelle.

M. Héricart-Ferrand donne les détails suivans sur sa coupe géognostique de Paris à Ham.

« Cette coupe, sur une échelle de hauteurs, d’un millimètre pour mètre, est étendue jusqu’à Paris, afin de bien fixer la liaison des terrains parisiens du département de l’Oise avec ces mêmes terrains autour de Paris, et elle donne l’indication de 37 hauteurs ou profondeurs au-dessus et au-dessous du niveau moyen de l’Océan dans la Manche.

« M. Hér.-Ferrand rappelle, ainsi que le démontre sa coupe, 1o combien le calcaire grossier marin plonge du midi de Paris vers la Seine, s’enfonce sous la plaine Saint-Denis, et se relève près de Louvres, à la fontaine des Carrières et au vieux château d’Orville, où il est exploité, et où il présente des accidens constatés par un puits de vingt mètres de profondeur, percé entre deux exploitations, et qui n’a présenté que du terrain d’alluvion.

« 2o Que le fond de la plaine de Pantin, dans laquelle est établi le bassin de la Villette, est de gypse et de terrain d’eau douce moyen, appartenant au calcaire siliceux, et que les bancs de gypse présentent beaucoup de désordre et d’ondulations, ce qu’on attribue aux sources et coure d’eau assez nombreux qui les ont excavés en-dessous. (Description géologique des environs de Paris, p. 233.)