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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/509

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atteinte au commencement du mois de mai. L’épaisseur de ces lits varie de 2 à 7 pouces ; la qualité de la houille est en général bonne. L’inclinaison des couches est de 15 degrés jusqu’à la profondeur de 16 pieds ; ensuite de 45 degrés jusqu’à celle de 78 pieds ; plus bas, la stratification est horizontale. Les roches traversées sont successivement du grès houiller avec ou sans impressions de plantes, du schiste, des psammites et de la houille. La direction générale des filons est de l’est à l’ouest magnétique, la déclinaison de l’aiguille aimantée étant de 25 degrés.

M. Godefroy avait percé, à la même époque, un autre puits dans le voisinage du précédent jusqu’à la profondeur de 32 pieds ; on y a plusieurs fois traversé la houille qui, dans un lit, offre 1 mètre d’épaisseur.

M. Traullé met à la disposition de la Société la collection complète des séries de roches de l’Auvergne, publiée par M. Lecoq. Cette collection sera déposée, pour quelques mois, dans le local de la Société, où elle pourra être étudiée avant et après les courses extraordinaires que la Société va faire en Auvergne.

M. Boué communique un ouvrage intitulé Géographie naturelle du Wurtemberg (Reine naturalisch Geographie von Wurtemberg), par M. Schwarz. In-8" 272 pag., avec une coupe coloriée. Stuttgard, 1832.


COMMUNICATIONS VERBALES. — MÉMOIRES.


M. Virlet ajoute les observations suivantes en réponse à l’objection qui a été soulevée par M. Boblaye, et appuyée par MM. Dufrénoy et Elle de Beaumont, à la fin de la dernière séance, savoir : « que dans les cratères de soulèvement l’on ne devait pas considérer la force soulevante, comme si elle avait été appliquée en un point mathématique ; mais qu’elle avait agi, au contraire, suivant un prisme ou un cylindre d’une certaine étendue, et qu’alors le calcul ne pouvait plus être applicable. Suivant M. Virlet, cette manière d’envisager les choses ne peut en rien changer les conditions du problème.

« Si l’on suppose d’abord que le soulèvement est dû à quelque roche plutonique comme les porphyres, les granites, les basaltes ou autres, et qu’elle ait emporté dans son ascension une certaine portion de l’écorce du globe, comme le ferait un emporte-pièce,