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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/550

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le premier et le second dépôts tertiaires. Sur la demande de plusieurs membres, qui réclament des développemens à l’appui de cette opinion nouvelle, il annonce devoir en donner les preuves dans un mémoire qu’il réserve pour l’Académie des sciences. Il persiste à regarder comme du terrain qu’il nomme post-diluvium les alluvions des deux bassins qu’il a cités.

On lit un Mémoire de M. Marcel de Serres intitulé : Observations sur les causes de la plus grande taille des espèces fossiles et humatiles comparées aux espèces vivantes[1].

L’auteur examine quelles influences ont eues sur la taille et sur les stations des espèces fossiles et humatiles 1o la température et l’humidité ; 2o l’étendue des terres découvertes pendant chaque période géologique ; 3o la distribution actuelle de la chaleur à la surface du globe.

Il termine ainsi son mémoire :

« La plus grande taille que l’on reconnaisse aux espèces fossiles et humatiles tient à la chaleur, à l’humidité plus forte des temps géologiques, ainsi qu’à la plus grande abondance de nourriture qu’ont trouvée à cette même époque les espèces terrestres et aquatiques qui vivaient pour lors à la surface du globe. »

M. le président fait connaître la décision suivante prise par le conseil dans sa dernière séance.

Le conseil a décidé que, pour profiter des obligeantes avances faites par M. le baron de Meyendorf à la Société au nom du gouvernement russe, il serait adressé une série de questions sur les points de la géologie de la Russie qui paraissent le plus dignes d’intérêt pour l’état actuel de la science.

M. le président ajourne les réunions de la Société à Clermont, au 25 août, pour la première séance extraordinaire.

  1. Ce mémoire étant déjà imprimé dans un autre recueil scientifique (Revue encyclopédique, numéro d’avril-mai 1833), les règlemens de la Société géologique s’opposent à ce qu’il soit reproduit dans son Bulletin ou dans ses Mémoires.